L’agence est créée par Charles-F Ventura en 1946 alors qu’il arrive en Savoie pour participer à la reconstruction du département et principalement de la ville de Chambéry. Il travaille en association avec Bernard Patriarche de 1968 à 1973.
Charles-Fortuna Ventura est né en 1912 au caire(Egypte). A 17 ans il vient faire ses études à Paris, à l’école des Beaux-Arts au sein de l’atelier Expert. Il débute sa carrière professionnelle en 1946 à Chambéry, ville dans laquelle il fonde son agence.
Associé à d’autre architectes, il participe à la reconstruction du centre ville de Chambéry.
En effet ce dernier fut sévèrement touché par le bombardement du 26 mai 1944. Un tiers des bâtiments furent détruits par les 720 bombes qui s’abattirent sur la ville. Il participe en grande partie à la reconstruction du village de LANSLEVILLARD situé en Maurienne. Durant cette période il sympathise avec Henry-Jacques le même, architecte en chef de la reconstruction et de l’Urbanisme pour le département de la Savoie. Avec lui, il est l’instigateur de plusieurs projets à Chambéry ou Antibes (Alpes-Maritimes). Ses différents travaux permirent à la ville de Chambéry d’intégrer durablement des quartiers jugés périphériques comme l’avenue du Comte-Vert, avenue où l’architecte installe son agence au numéro 220.
Immeuble centre ville de Chambéry « céramique de Bizette Lindè »
Immeuble centre ville de Chambéry de Bizette Lindè
Immeuble Le Comte Vert et Comte Rouge
Maison de l’agriculture
Maison des jeunes de Chambéry
Piscine couverte de Chambéry céramique de Roger Capron
Immeubles Le Comte Vert et Comte Rouge
Maison de l’agriculture
« Céramique de Roger Capron »
Maison des jeunes de Chambéry
Jacques Ventura est né à Paris en 1939. Il a pris goût au travail d’architecte suivant l’exemple de son père, en commençant à dessiner l’été dans l’agence, acquérant ainsi les bases, puis en s’investissant de plus en plus dans le domaine architectural. Il étudie l’architecture à l’Ecole des Beaux-Arts à Paris au sein de l’atelier Vivien-Belmont.
Il effectue une année en coopération, adjoint de l’architecte en charge des projets d’État au Togo, faisant les esquisses tandis qu’un bureau de dessinateurs l’aide pour ses présentations.
C’est sa première expérience de responsabilité de chantiers pour une administration: elle lui a fourni l’occasion de prouver son adaptabilité aux conditions locales du Togo où il ne disposait pas des mêmes moyens qu’en France, ni des matériaux pour construire à l’Européenne.
Ensuite, il accomplit un stage au bureau d’Architecture et d’Urbanisme de la ville d’Helsinki en Finlande, pays d’avant-garde au niveau de l’architecture avec les travaux d’Alvar Aalto. Travaillant sur des plans urbains de la ville d’Helsinki, il en profite pour visiter de nombreuses réalisations et expositions sur l’architecture. Cette expérience instructive lui a appris l’utilisation du bois et l’intégration des bâtiments à leur site.
En 1973, il entre dans l’agence de son père, « Aprés mon père, je suis fier d’avoir eu de la chance d’être architecte à mon tour. Pour l’étude de mes projets, j’ai été guidé par la recherche de l’harmonie, de la beauté et de la poésie. » qu’il reprend en 1977, poursuivant, entre autre, la construction de l’Université de Savoie.
Durant sa carrière il conçoit des projets très différents les uns des autres, restructurant lycées et collèges, édifiant maisons de retraite et résidences privées, maisons d’habitation, logements sociaux, aéroport, bâtiments administratifs. Son œuvre architecturale exprime une recherche de qualité poussée jusqu’aux détails d’intégration des éléments naturellement présents sur le terrain.
Durant toutes ces années il a été secondé par un personnel limité à deux dessinateurs projeteur et un apprenti, et une unique secrétaire, Nicole Marchessini, à qui l’on doit la gestion assez remarquable des archives.
J‘ai pu constater au cour de mon activité professionnelle que les entrepreneurs du bâtiment, notamment les menuisiers utilisaient des bois tropicaux pour réaliser leurs travaux. Par habitude ou méconnaissance, alors que des bois locaux pouvaient être utilisés. Très sensible à la déforestation et au réchauffement climatique.
J‘ai décidé d‘établir un document :
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